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Je possède une formation initiale en biologie, biochimie spécialité biologie santé en milieu tropical.

Après un stage de Master 2 sur la caractérisation du parasite gastro-intestinal Haemonchus Contortus pour sa résistance aux produits anthelminthiques de synthèse et sa sensibilité aux tanins condensés, s’en est suivi 2 CDD dans la continuité des travaux menés lors du stage évaluant cette fois l’efficacité de d’autres métabolites secondaires des plantes locales.
Je suis désormais engagée dans une thèse de doctorat qui porte sur la valorisation d’espèces végétales tropicales dans la lutte contre les tiques des ruminants en Guadeloupe : vers la conception d’un acaricide naturel.

Au travers de ce projet de thèse je souhaite répondre à l’impasse thérapeutique posée par le traitement chimique notamment celui des résistances, par une solution agroécologique : la phytothérapie.

Questions de recherche :

• Quelles plantes locales peuvent permettre de contrôler l’infestation des ruminants d’élevage par les tiques sénégalaise et créole, et améliorer la santé et les productions animales de Guadeloupe ?  
• Quelles sont les caractéristiques biologiques et chimiques des plantes tropicales au potentiel acaricide anti-tiques, et quel usage en lien?

Ces travaux s’inscrivent dans une logique one health. Ils ont pour objectif à terme de permettre l’accès aux éleveurs à de nouveaux produits donc de nouveaux services afin d’assurer la durabilité de la filière ruminant mais aussi garantir une viande de qualité au consommateur.